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 World's full of nothing {Zac}

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Tobias Janssen

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MessageSujet: World's full of nothing {Zac}   World's full of nothing {Zac} EmptyJeu 14 Oct - 22:21

Grâce à sa bonne conduite exceptionnelle de ces dernières semaines, il eut le droit d’installer un petit poste dans sa chambre et le fait d’avoir de nouveau accès à la musique le fit se sentir mieux tout à coup. Il avait toujours affectionné la musique, c’était une grande partie de sa vie et beaucoup de chansons lui rappelaient énormément de souvenirs, son énorme collection de disques lui manquait, heureusement, pour palier à ce manque, son père avait fait en sorte de lui en racheter quelques-uns pour qu’il puisse profiter encore de quelques petites choses de ce terrible monde. De vieux groupes de heavy metal braillaient dans sa chambre et permettaient au moins aux infirmières et aux surveillants de ne pas se soucier de lui. Outre ses cd de Metallica, de Motorhead ou encore de Black Sabbath, il y avait des choses beaucoup plus calmes, de grands classiques de la musique américaine comme Elvis Presley ou Carl Perkins, quand ce n’était pas de la New Wave des années 80 ou bien tout simplement de la musique mexicaine qui lui rappelait ses jeunes années en tant que simple soldat en formation. Ne dit-on pas que la musique adoucit les mœurs ? Pour lui c’était bel et bien le cas, le son que produisait ce petit engin était sa seule et unique source de distraction et lui permettait de s’évader, perdu dans ses souvenirs, il en oubliait presque la réalité et bon dieu ce que ça pouvait être agréable. Plus de murs blancs, de cris, de médicaments, de surveillants zélés et d’internement, il était libre, ailleurs, aimé et entouré de toute sa famille. Si seulement rêve et réalité avait pu se confondre pour de bon, si seulement les médicaments pouvaient le ramener à la raison plutôt que de le droguer au point qu’il ne puisse plus tenir sur ses jambes … Avec des si, on pourrait refaire le monde mais celui de Tobias ne tournait plus rond depuis la mort de sa femme et quoi qu’on fasse, il y avait peu de chance pour que les morceaux de sa vie, brisée par le quotidien et l’infidélité, puissent être recollés d’une façon ou d’une autre. Il était déjà trop tard pour lui et le jour où il abandonnerait complètement, il était clair qu’il n’y aurait plus aucune période de lucidité, seulement de la folie pure et dure, de la haine et de la colère, beaucoup de colère, assez pour faire couler le sang et faire payer à tout le monde cette injustice dont il s’estimait victime. Le monde tel qu’il l’avait connu n’existait plus, son univers se résumait désormais à sa minuscule chambre.

Depuis près d’une heure maintenant, la même chanson tournait en boucle, I put a spell on you de Creedence Clearwater Revival, chanson qui marqua son passage au lycée et surtout ses premières beuveries et autres soirées où il fit les expériences les plus étranges de sa vie, c’était la belle époque, pleine d’insouciance. Enfoncé dans son fauteuil, la tête posée sur le dossier, il avait les yeux fermés, tapotant du pied, chantant les paroles du bout des lèvres sans qu’un seul son ne parvienne à s’échapper de sa bouche. Ce petit moment de paix semblait sans doute insupportable aux yeux du corps médical, après tout, on était dans l’aile des psychopathes et autres tarés en tout genre pourquoi auraient-ils droit à du répit après ce qu’ils avaient fait à la société ? Deux grands gaillards pénétrèrent dans la pièce pour installer un nouveau lit et une table de chevet qu’ils prirent soin de fixer au sol, sous le regard médusé du propriétaire des lieux. Le psychiatre avait pourtant mis en garde les infirmières quant à ce qu’il pourrait se passer en imposant un compagnon de chambrée à Janssen, s’il était assez timbré pour buter sa propre femme, il ne se gênerait probablement pas pour étouffer un inconnu avec son oreiller. Néanmoins, personne ne semblait vouloir en tenir compte à présent, si on s’était évertué à respecter cette règle simple mais pour le moins nécessaire au cours des six derniers mois, cela ne paraissait plus être à l’ordre du jour et autant dire que le grand blond en était tout déboussolé. Qu’allaient-ils lui mettre ? Un sociopathe violeur récidiviste ? Un pédophile meurtrier ou bien un serial killer bercé trop près du mur ? Quoi qu’il en soit, il était clair qu’il ne lui ferait aucun cadeau. Tenant fermement les accoudoirs de son fauteuil, il ne lâcha pas des yeux les intrus, l’un gardait les yeux rivés sur lui tandis que l’autre installait tout ce qu’il fallait pour une autre personne, on savait de quoi le patient de la chambre 13 était capable et on ne tenait pas à avoir un autre mort sur les bras. Une fois que tout fut prêt, ils l’abandonnèrent sans aucune explication, refermant la porte à clés derrière eux.

Combien de temps il s’écoula entre ce moment et celui où l’infirmière en chef débarqua affublée de sa garde personnelle et éteignit sa musique? Aucune idée mais lorsqu’elle prit une chaise pour s’asseoir face à lui, il sut immédiatement que ça sentait l’embrouille. Cette femme, il ne la supportait pas et pour un peu, il lui aurait craché au visage mais pour être franche, il ne tenait pas particulièrement à retourner en isolement, ne voulant pas être privé de musique une semaine supplémentaire.

« Monsieur Janssen, vous avez dû remarquer que nous avons installé un nouveau lit dans votre chambre. »

La vieille peau n’obtint aucune réponse de sa part, il ne parlait pas à n’importe qui et surtout pas à des peaux de vache comme celle-là. Il détourna les yeux pour laisser son regard vagabonder sur ce qu’il se passait à l’extérieur.

« Je vais prendre ça pour un oui. L’aile D est actuellement bondée et nous sommes contraints de mélanger les patients pour une durée indéterminée et étant donné votre bon comportement ces quelques semaines, nous vous avons choisi pour accueillir un nouveau venu. Il va de soi que vous serez responsable de tout ce qu’il pourra lui arriver et qu’il ne tient qu’à vous que tout se passe bien. »

Etait-ce réellement interdit de lui cracher à la gueule ? Non franchement ? Il serra les mâchoires et acquiesça vaguement, espérant qu’ainsi, elle se tirerait le plus vite possible, elle et son parfum bon marché empestant la pièce et lui filant la nausée.

« Parfait, faites entrer M.Durnette ! »

Un jeune homme chétif et visiblement paumé fit son apparition, suffisamment mystérieux pour attiser l’intérêt du géant qui ne pipa pas mot cependant, attendant que la fine équipe mette les voiles pour commencer à s’agiter et lever toute sa masse qu’il dirigea vers le petit meuble sur lequel son poste trônait fièrement. Il farfouilla dans sa pile de CD, prit le premier album de Metallica et le mit à la place de son prédécesseur qu’il rangea où il le put avant d’aller s’installer sur son lit. Il était tellement grand que son lit semblait être celui d’un enfant de 10 ans, l’hôpital avait d’ailleurs dû se munir d’un lit aux dimensions différentes pour qu’il soit suffisamment confortable pour quelqu’un avec une pareille stature.

« Que les choses soient claires, quoi qu’il arrive, tiens-toi tranquille, je ne tiens pas à me retrouver en isolement par ta faute. Je ferais en sorte qu’il ne t’arrive rien et en échange je te demande seulement de ne pas me casser les couilles. » grogna-t-il

Il s’étira avant de s’allonger pour de bon, toujours les yeux rivés sur le nouvel arrivant.

« T’as de quoi fumer ? »
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Zachary Durnette

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MessageSujet: Re: World's full of nothing {Zac}   World's full of nothing {Zac} EmptySam 16 Oct - 16:28

Zachary était encore sous le choc de sa vision si bien qu'il lui fallu plusieurs minutes pour réaliser qu'il se trouvait dans ce qui serait sa chambre et que son colocataire ressemblait à un viking, lui manquait plus que les cheveux blonds et la tenue qui allait avec. Il lobserva farfouiller dans ses cds, se mettant sur la pointe ds pieds pour voir s'il avait bon goût. Ce qui était manifestement le cas. Sans dire, Zachary l'observa faire, suivant le mouvement de ses mains à la lettre, prêt à réagir si jamais ce dernier n'avait pas envie d'avoir de colocataire finalement, bah qu'il lui semblait qu'il en voulait un d'ailleurs. Zach restait debout à côté de son lit, obervant la petite pièce qu'ils allaient partager, observant briévement la fenêtre pou réaliser qu'il ne pourrait pas sortir par là. Il avait momentanément oublié qu'il n'était pas seul lorsque la voix grave de son camarade d'infortune transperça le silence dans la pièce. Il se tourna vers lui, remarquant qu'il tenait à peine dans le lit qui semblait plus grand que le sien. Il plongea ensuite son regard dans le sien, pas effrayé pour un sou par son discours. Il ignorait ce qu'il avait fait pour arriver ici et s'en foutait royalement. Il voulait juste qu'on le laisse tranquille vu que visiblement on ne le laisserait pas sortir...

"J'ai pas besoin de toi pour me protéger le viking, je suis assez grand pour le faire tout seul." finit il par lui répondre, ne cachant pas la colère dans sa voix. Si Tobias ne voulait pas qu'on l'embéte, il en était de même pour lui et le blond avait beau mesuré deux mètres et être deux fois plus épais que lui, Zachary n'hésiterait pas à lui coller son poing en pleine figure s'il lui cherchait des noises.

Zach poussa un soupir et une nouvelle fois promena son regard sur la pièce, prenant chaque détail en compte dans son esprit, calculant les distances entre chaques murs, la hauteur des meubles, tous ces petits détails. Son observation fut interrompue par Tobias avec une question pour le moins étrange.

"Bien sûr...ils m'ont laissé rentrer avec quelques grammes de canabis dans ma poche..." dit il en se laissant tomber sur son lit, son regard fixé sur le plafond. A vrai dire, Zachary avait toujours de quoi se "détendre" sur lui excepté que dans le cas présent, on avait changé ses vêtements entre son départ du commissariat et son réveil à l'hopital. Il tourna la tête vers Tobias en soupirant avant de reprendre.

"Mais je sais comment m'en procurer...et ça ne sera pas gratuit."

Zachary ne prit même pas le temps de vérifier s'il y en avait dans son sac. Sa mère l'avait probablement fait et, au vu de ce qu'elle venait de lui faire, il doutait qu'elle lui ait fait ce petit cadeau. Repenser à sa mère fit monter en lui une vague de couleur et, se redressant d'un coup il donna un coup de poing dans son armoire, ignorant la douleur qui lui brûla la main.
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Tobias Janssen

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MessageSujet: Re: World's full of nothing {Zac}   World's full of nothing {Zac} EmptySam 16 Oct - 20:36

« Ca c’est ce que tu crois et de toute façon c’est pas toi que je veux protéger mais moi. On m’a fait comprendre que s’il t’arrivait quelque chose, j’en serais tenu pour responsable et j’ai passé trop de temps en isolement pour avoir envie d’y retourner. Bon il y a toujours de cas d’extrême urgence comme pour éclater un ou deux surveillants mais je garde ça sous le coude. » Répliqua-t-il avec un brin de malice

Dans son discours, on pouvait clairement se faire une idée du personnage qu’il était, sa désinvolture face à un possible usage de la violence ne faisait que justifier sa présence ici. Il était malade et avait besoin de soin et d’attention pour ne pas déraper et assassiner le premier crétin venu ayant la mauvaise idée de lui faire une remarque désobligeante. C’était justement son attitude face au personnel médical qui poussait le psychiatre à refuser catégoriquement qu’il revoie ses enfants, il serait non seulement un mauvais exemple mais risquait surtout d’avoir l’image d’un monstre dans leurs esprits fragiles. Après tout, ils venaient tout juste de perdre leur mère, ce n’était pas le moment de leur annoncer que le meurtrier était leur père et qu’en prime, il était désormais complètement cinglé. Autrefois, on aurait sûrement tenté de le lobotomiser ou bien de lui faire faire quelques séances d’électrochocs mais aujourd’hui, cette décision revenait à la famille et son père s’y était opposé avec virulence, il ne voulait pas que son fils devienne un légume, il préférait encore qu’il soit un assassin plutôt qu’un simplet. Ou peut-être que ce qui avait motivé cette décision était cette foi inébranlable qu’il pouvait avoir en sa progéniture, il semblait persuadé que tôt ou tard, il parviendrait à le faire sortir et à le ramener à la raison pour qu’il s’occupe de ses enfants et reprenne une vie parfaitement normale. Il n’était cependant pas stupide au point de croire que son aîné reprendrait sa place dans l’armée, déjà parce qu’il avait assez souffert et parce qu’on ne voudrait plus de lui à cause de ses antécédents, non, tout ce qu’il demandait c’était que la famille soit réunie et en ça, Tobias ne pouvait que le rejoindre, bien que de son côté, il doutait quelques peu des chances qu’il avait d’être un jour libéré de cette prison immaculée et déprimante.

Sa question n’était pas tout à fait innocente, il devait bien le reconnaître mais les activités dans l’établissement étaient limitées, on n’était pas au club Med et on ne perdait jamais une occasion de le faire comprendre aux patients. Quelques fois, il regrettait de ne pas avoir été interné du côté des toxicomanes, au moins, avec leur traitement de substitution, il aurait eu de quoi planer à longueur de journée et aurait pu s’en payer une bonne tranche tout seul, au lieu de ça, on lui collait une multitude de calmants inefficaces au vue de sa corpulence et de sa résistance incroyable à tout ce qui pouvait être médicaments et traitements de manière générale. C’était un peu comme avaler des smarties sauf que le goût n’avait rien de comparable, à moins qu’il existe des smarties à l’arsenic ou au moisi. C’était une idée à garder de côté, il était sûr que ça pourrait resservir un jour. Il avait, avec le temps et la solitude, fini par écrire ses idées les plus farfelues dans un petit calepin et ce en suédois histoire qu’il soit le seul à comprendre et que personne ne puisse rien lui reprocher si jamais on tombait dessus. On lui collait déjà la grande majorité des horreurs qui se passait dans l’aile C, ce n’était pas vraiment la peine d’en rajouter une couche même s’il était réellement responsable du souk dans ce service. Au moins, si on lui apportait de quoi se détendre le corps et l’esprit, il serait probablement plus apte à écouter et à ne rien détruire.

« Je t’aurais bien proposé de te payer en nature mais tu n’es pas assez bien roulé pour moi. » répliqua-t-il avec de ricaner

Non parfois il était réellement très bon, pour ne pas dire tout le temps, tout le monde a ses moments de faiblesse après tout. Oui, penser à une reconversion dans l’humour, à condition d’éviter de parler des sujets qui fâchent. Hop, un tiret de plus dans son petit calepin. D’ailleurs, il devrait activement penser à rayer l’idée de devenir acteur porno, pour un père de famille ça le faisait moyen et de toute façon, il était certain que ça ne l’amuserait qu’un temps. Ce n’était qu’un fantasme parmi les autres et l’abstinence à laquelle il était restreint ne l’aidait pas à y voir plus clair entre ce qu’il voulait vraiment et ce dont son corps avait besoin.

« T’en fais pas pour ça, on verra en temps et en heure. »

Il s’apprêtait à ajouter une remarque très spirituelle mais le gamin démonta son armoire à coups de poing, imposant le silence malgré lui, seul le poste continuait à diffuser du Metallica. Peu impressionné par cette démonstration de force, le géant ne perdit pas son sourire et son expression hilare, il était plus que sûr désormais que ce compagnon de chambrée était une bonne occasion de s’amuser et de faire vivre un véritable enfer au personnel. Oui, cela risquait d’être épique, il en aurait mis sa main à couper.

« Doucement gamin, va pas nous éclater le mobilier, ici c’est moi qui suis supposé être le timbré de service, je t’ai pas encore autorisé à me voler la vedette ! »

Il finit par se lever de son lit et rejoignit le jeune homme pour lui offrir une tape amicale de son énorme paume avant de jeter un œil à l’état de la main de son colocataire, ce n’était pas bien glorieux.

« Si j'étais toi je sauterais sur l’occasion pour appeler l’infirmière, avec un peu de chance tu vas avoir la superbe rousse avec des airbags, je te jure, des comme ça j’en ai rarement vu ! » lui dit-il en mimant le tout
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MessageSujet: Re: World's full of nothing {Zac}   World's full of nothing {Zac} EmptyMar 26 Oct - 14:40

"Au risque de me répéter...j'ai pas besoin que tu t'occupes de mes affaires...et ça ne sera pas mon problème si tu attérit en isolation..."

Tout en lui répondant, il songea que c'était probablement une bonne idée pour avoir la chambre uniquement pour lui. Zachary lui jetta un nouveau coup d'oeil, évaluant le blond physiquement. Probablement une bonne idée mais il risquait d'en prendre pour son matricule s'il se lançait dans un combat contre Tobias. Certes il savait se défendre, frapper là où ça faisait mal, mais il fallait voir qui il avait en face de lui, et ce n'était pas Oui-Oui. Avec un soupir il se laissa tomber sur son lit. Sa mère aurait au moins pu le placer quelque part où il aurait pu être seul...ou elle aurait aussi pu ne pas se méler de sa vie et lui ficher la paix qu'il méritait. Mais non il fallait toujours que la vieille se mêle de sa vie, qu'elle vérifie ses fréquentations, ses petites amies, qu'elle ne manquait pas de critiquer à chaque fois...Lui tout ce qu'il désirait c'était vivre sa vie comme il l'entendait, sans qu'on vienne l'emmerder toutes les 5 minutes...

"T'es tout le temps comme ça ou c'est juste parce que je suis le petit nouveau et que tu peux pas me casser la gueule ?"

Son humour commençait à lui porter sur le systéme, ça ne faisait même pas 5 minutes qu'il était là et il se sentait arriver à saturation. Dans d'autres situations la remarque aurait pu le faire rire mais Zachary était encore sous le choc de son internement, la réalisation qu'il était désormais prisonnier qu'il n'avait pas le coeur à rire.

"Ouais..." répondit il distraitement. Sérieusement Zachary ne se voyait pas vivre ici, à écouter du Metallica et à faire des colliers de pâtes. Il n'était pas dingue mais cet endroit allait le rendre dingue, merci maman.

Dans son enfance, et tout au long de sa croissance, le jeune homme avait pour habitude de s'en prendre aux objets proches de lui, ou au meubles, ou bien, quand a colère était vraiment trop forte, il s'en prenait à lui même. La thérapie par la douleur comme il l'appelait...La douleur oblitérait tout sur son passage, le laissant presque sans sentiment quel qu'il soit. Ce fut pourquoi l'armoire fut la première "victime" de son accès de colère. Qu'il pouvait détester cette femme ! De quel droit pensait elle qu'il avait besoin d'être interné ? Lui ne se bourrait pas de cachetons à longueur de journée contrairement à elle.

La voix grave de Tobias traversa le brouillard qui l'entourait et Zach grimaça, serrant sa main dans la sienne. Il ne voulait pas faire de concours, il ne voulait rien du tout. Qu'on l'oublie et surtout qu'on lui fiche la paix, mais visiblement son colocataire n'était pas du même avis. Il manqua de tomber du lit lorsque Tobias lui donna un léger coup sur l'épaule et il lui envoya un regard noir.

"Classe...non vraiment..."

Il se leva, n'appréciant pas que Tobias envahisse son espace personnel et il récupéra une serviette, ne prenant pas la peine de demander au blond si c'était la sienne, d'ailleurs, il s'en foutait royalement que ce soit la sienne ou pas. Il frotta le sang sur sa man, grimaçant alors que la douleur le lançait par petites vagues. Tobias avait raison, ce n'était pas très joli mais Zachary avait l'habitude de se faire mal, quelques jours et il n'en serait presque rien, juste une marque comme tant d'autres. Le saignement cependant ne voulait pas s'arrêter et Zach dut donc envelopper sa main dans la serviette, faisant pression dessus. Il s'appuya sur le bord de son bureau, son regard se portant sur le poste de radio qui continuait à jouer le cd de rock.

"S'il te plait...dis moi que tu ne passes pas tes journées à écouter du Metallica..." dit il alors qu'une des chansons venaient de se finir. Il espérait qu'il n'était pas coincé ici, ne sortant que pour manger ou bien la promenade de 15 minutes...car d'une il ne supporterait pas d'être enfermé et de deux il fallait qu'il retrouve la fille qu'il avait vue lors de son arrivée. Il regarda Tobias, il semblait être là depuis un moment, peut être qu'il la connaissait...En tout les cas ça valait le coup de lui demander.

"Hey...tu connaitrais pas une brune, yeux bleus environ...1m 70 ? Je pense pas que ce soit une patiente mais elle n'avait pas de tenue d'infirmiére...ça te rappelle quelqu'un ?"
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MessageSujet: Re: World's full of nothing {Zac}   World's full of nothing {Zac} EmptyDim 31 Oct - 18:11

« Crois-moi, ce sera t on problème quand j’en reviendrais que je te mettrais la main dessus ! » le menaça-t-il

Il n’avait jamais été du genre à se laisser marcher dessus et encore moins par un nabot tout juste sorti du berceau, si ce sale gosse l’amenait en isolement pendant une durée indéterminée, il ne faisait aucune doute qu’il saurait comment le lui faire payer et qu’il ne serait sûrement jamais plus en état de dire qui lui avait fait ça et encore moins pourquoi. Tobias et la rancune faisaient route commune depuis des années à présent et il n’appréciait pas qu’on lui mette des bâtons dans les roues, surtout que depuis son arrivée, sa patience s’était réduite comme peau de chagrin et il ne tolérait plus grand-chose et ce de personne, sa propre famille commençait à l’agacer gentiment en l’appelant à la sagesse, la prudence et le calme. C’était facile à dire mais se rendaient-ils compte de ce que cela faisait de vivre dans un trou pareil ? De manger, s’amuser, pisser et se laver à heures fixes ? C’était une véritable vie de vieux, un enfer pour un homme en pleine possession de ses moyens comme le grand blond. Il rêvait de pouvoir refaire un jogging, un vrai, de plusieurs heures et en revenir exténué, de pouvoir prendre un bain tout seul, sans surveillants et sans camarades de jeu … Pouvoir végéter dans son canapé trop petit pour lui devant des programmes débiles qui passeraient à la télévision. Mais ses droits les plus fondamentaux lui furent retirés lorsqu’on décida de l’enfermer parmi les cinglés, jugeant sans doute qu’il n’existait pas meilleure place pour quelqu’un comme lui. Avait-on véritablement pris la mesure de l’erreur faite ? On n’arrêtait pas un homme comme lui bien longtemps et s’il avait sagement accepté tout sans vraiment broncher pendant six mois, il n’était pas certain que cela dure bien longtemps. Il en avait assez d’être gentil et docile et surtout pour un résultat zéro, désormais, il ferait en sorte de se tirer au plus vite d’ici et ce par ses propres moyens. Dommage qu’il n’ait pas pensé à se faire tatouer le plan des lieux sur le derrière avant, ça aurait peut-être pu l’aider.

« Je vois, en plus d’être un nabot un brin con sur les bords, tu n’as pas d’humour, t’as vraiment rien pour toi gamin ! » lança-t-il avec un regard perçant

Et bien il ne savait pas où ils avaient pêché ce petit merdeux mais une chose était claire, ça allait être super gai ici ! Certes les raisons de rire étaient relativement limitées, lui-même n’avait qu’une envie, éclater le crâne de la grande majorité des gens d’ici, ce n’était pas une raison pour être désagréable avec ceux qui tentaient de vous aider. Dire qu’il avait voulu jouer la carte du colocataire sympa pour ne pas finir en isolement, il aurait probablement mieux fait de lui crever un œil dès son arrivée, cela aurait été plus utile et lui aurait fait comprendre qu’ici, il n’y a qu’un seul et unique patron et il s’appelle Tobias. En effet, depuis son arrivée, tout s’était organisé autour de sa personne, il était dangereux et il fallait faire en conséquence, on évitait de le mélanger de trop aux autres patients sachant qu’il pouvait aisément les blesser si jamais l’un d’entre eux avait le malheur de lui faire une remarquer déplacée. Il était devenu la terreur du service en un temps record et s’en félicitait encore, ça permettait au moins de rabattre le caquet de ces crétins de surveillants qui martyrisaient continuellement les internés sans raison. Du moins était-ce le point de vue d’un fou, négligeable donc. Et puis comment pourrait-on prendre en compte les doléances d’un homme qui fut à deux doigts de massacrer la surveillante en chef de l’équipe de nuit ? Non il restait de la marge.

« Si et si en plus je sais que ça te fait chier, il est fort probable que j’en écoute davantage. »

Ca sentait mauvais pour le petit Zac tout ça. Sa mère ne lui avait-elle pas appris le respect ? Tant pis pour lui, il paierait les conséquences de ses mots et autant dire qu’il n’était pas tombé sur le plus tendre pour lui inculquer certaines valeurs à coups de poings. Son petit numéro de démolissage de mobilier ne l’impressionnait aucunement et s’il avait l’audace de vouloir se mesurer au viking qu’il était, il ne serait sûrement pas déçu du voyage. Peu importait son niveau en arts martiaux, on pouvait malheureusement peu contre une force de la nature super entraînée durant des années par les militaires les plus doués de l’armée américaine. Il avait vécu dans des conditions difficiles et avait survécu alors que la grande majorité de ses amis étaient tombés sous les balles ennemies. Il en avait d’ailleurs gardé un énorme traumatisme mais restait relativement dur à la douleur et impossible à effrayé. Il ne ressentait plus la peur et c’était bien là son plus gros problème.

Constatant qu’il n’y avait aucun moyen de discuter avec cet imbécile, il retourna s’allonger dans son lit et quand le petit se mit à parler, il haussa le son de son poste et s’enfonça dans son matelas, fermant les yeux, montrant ouvertement qu’il n’en avait strictement rien à faire de ses histoires et que désormais, il devrait faire sans lui. Il avait déjà essayé d’être agréable, il ne fallait pas non plus exagérer.
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MessageSujet: Re: World's full of nothing {Zac}   World's full of nothing {Zac} EmptyDim 21 Nov - 17:30

Zach le regarda, nullement impressionné par Tobias. Il était probablement fou dans le sens où il se fichit royalement de ce qui pouvait lui arriver ici. Déjà dans le monde extérieur il n'hésitait pas à se mesurer contre plus grand que lui, même si le combat été perdu d'avance Zach ne tombait pas sans blesser son petit camarade de jeu. Rien n'était impossible à qui voulait et il n'allait pas se mettre à suivre des règles uniquement parce qu'elles étaient dictées par un grand gaillard.

"C'est maintenant que je suis supposé avoir peur et implorer ton pardon ?"

Il était sur une pente savonneuse, il le savait pertinemment et justement cela alimentait son envie de jouer avec lui, de le pousser jusqu'à ce qu'il craque. Zach était provocateur et masochiste, une très dangereuse combinaison surtout si l'élément X était quelqu'un comme Tobias.

"Parce que tu crois que tu es peut être mieux que moi ? Tu te rends compte que tu va finir ta vie tout seul ici ? Les médecins n'étaient pas tellement ravis de me coller avec toi et y a pas 1000 raisons pour ça..."

Zach soupira et alla s'asseoir sur son lit, tournant volontairement le dos à Tobias. Sa mère aurait au moins pu faire l'effort de le mettre dans une chambre seul, ça lui aurait empéché de se retrouver avec un idiot comme Tobias. La frustration l'emporta sur le reste et le jeune homme fit ce qu'il savait le mieuxfaire : détruire son espace personnel. Combien de fois avait il donné un coup de poing sur son armoire, sa bibliothéque ? Il avait même fait un trou dans le mur évitant de peu la tête de sa mère lors d'une grosse dispute avec cette dernière ? LA douleur qu'il ressentait maintenant n'équivalait en rien à ce qu'il avait ressentit sur le moment mais c'était comme si ce moment, cette sensation de douleur phénoménale était marquée à jamais dans son esprit. Et bien evidemment maintenant ç saignait comme vache qui pisse. Il prit le premier truc qu'il trouva pour faire pression, levant les yeux au ciel à la nouvelle plaisanterie de son camarade de chambrée...De mieux en mieux...Un fou avec une obsession pour Metallica, sérieusement il aurait préféré rester en prison au moins personne ne lui parlait là bas.

"Wow quelle réaction adulte, t'as quel âge vraiment ?" dit il en secouant la tête. Il jeta un regard vers la porte avant de revenir vers Tobias. Il aurait été facile d'accuser son camarade pour la blessure à sa main, parce que tôt ou tard un infirmier verrait sa coupure et les questions se mettraient à tomber, comme à chaque fois. Son dossier médical était fournit de choses en ce genre, les services sociaux s'étaient même interessés à son dossier avant de laisser tomber. Il se décolla du bureau et s'approcha du lit de Tobias où ce dernier s'était allongé, emplissant entièrement le lit.

"Allez fait pas la tête...tu crois que ça me fait plaisir d'être là ? Enfermé avec des dingos alors que j'ai rien à faire avec eux ?" dit il, s'approchant toujours de lui, levant sa main vers son épaule dans un essai pour le faire revenir vers lui. Il détestait parler dans le vide.
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