MENTAL DEFECTIVES PSYCHOSIS™
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 The ace of spades mothafucka! {Jagger}

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Tobias Janssen

Tobias Janssen

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MessageSujet: The ace of spades mothafucka! {Jagger}   The ace of spades mothafucka! {Jagger} EmptyLun 11 Oct - 21:41

Depuis quelques semaines s’était installé un curieux manège entre l’un des patients les plus dangereux de l’établissement et un surveillant. N’allez pas vous imaginer des choses tordues voire même dégradantes, non, il n’est question ici que de jeux de cartes. On ne peut pas dire qu’on croule sous les choses à faire lorsqu’on a la malchance d’être interné dans un asile, bien au contraire et Tobias fit rapidement le tour des activités qu’offrait l’endroit. Lui qui autrefois était un homme actif et toujours en mouvement, ne supportant pas de rester au même endroit plus de quelques jours, c’était terriblement humiliant de se retrouver avec un tas de pâtes devant lui avec lesquelles il devait faire de magnifiques bijoux ou pourquoi pas même les coller et les peindre sur des feuilles de papier. Se trouvant dans la partie la plus dangereuse du centre, il était probablement le seul à avoir toute sa tête, du moins était-ce ce dont il était intimement convaincu, omettant volontairement de tenir compte de ses crises de violence ou bien de ces médicaments qu’il ne prenait pas. Après tout, ce qu’on ignorait ne pouvait clairement pas vous blesser ? N’est-ce pas ? Et puis ça faisait déjà quelques jours qu’il se tenait à carreaux, avec un peu de chance, il parviendrait à garder son calme suffisamment longtemps pour qu’on lui permette de voir ses enfants et qu’on évite de venir vérifier l’effet de son traitement sur ses humeurs. Avec assez de répit, il aurait la possibilité de recouvrer la totalité de ses facultés mentales et pourquoi pas partir d’ici pour tout reconstruire ailleurs. C’était un rêve qu’il échafaudait dans ses moments de lucidité et qui avait fini par ne plus le lâcher du tout, il avait la force physique de le faire et la technique et l’intelligence pour y parvenir, restait à savoir si c’était vraiment raisonnable d’en arriver là… Depuis quand était-il raisonnable ? On l’accusait d’avoir assassiné deux personnes et pour le peu qu’il s’en souvenait, ça avait l’air d’être vrai, ce n’était donc plus le moment de se poser des questions sur la moralité de son comportement ou de ses pensées. Il avait vécu toute sa vie dans le droit chemin, respectant les règles puis les ordres de ses supérieurs, tout ça pour quoi ? Terminer dans un enclos pour tarés psychotiques plutôt que de pourrir dans le couloir de la mort ! Transcendante perspective, non vraiment !

Ici, tout était réglé comme du papier à musique, il y avait une heure pour se coucher, une heure pour se lever, se doucher, prendre ses médicaments, s’amuser ou bien même broyer du noir et cette organisation presque militaire amusait énormément le géant qui ne cessait de tenter de grappiller du temps là où il le pouvait et uniquement pour emmerder le personnel. Dans ce genre de situation, on apprend très vite à se trouver de nouvelles sources de divertissements et la sienne était plutôt simple, il pelotait les infirmières à volonté et ne manquait jamais d’offrir une petite correction aux surveillants qui le brutalisaient plus que de raison, certes, cela se terminait souvent en isolement et par des injections de tranquillisant pour éléphant mais au moins durant cinq bonnes minutes, il s’en payait une bonne tranche et ce n’était pas négligeable pour quelqu’un qui passait le plus clair de son temps à déprimer ou à délirer. Traiter ainsi un vétéran de l’armée américaine était une véritable honte et il ne cessait de rappeler son titre lorsque l’on s’adressait à lui comme s’il avait cinq ans. Il avait été lieutenant dans l’armée de terre et avait servi courageusement sa patrie, il avait vu ses frères d’armes mourir et périr sous les attaques des talibans et aujourd’hui que lui restait-il ? Des images et des visages le hantant jusque dans ses rêves. Les somnifères étaient les seuls cachets qu’il acceptait d’avaler, sachant pertinemment que sans leur aide, il ne parviendrait jamais à dormir.

Pourtant ce soir, comme certains autres soirs de la semaine, il les avait mis de côté et pour cause : Jagger était de garde. Ce qui signifiait pour les non-initiés qu’il allait pouvoir s’en payer une bonne tranche sans avoir à s’inquiéter de ce qu’il pourrait arriver. Une relation de confiance s’était installée entre les deux hommes et s’il arrivait à Tobias de perdre la tête face à son « ami », il parvenait toujours à garder un minimum de contrôle ou bien à s’éloigner à temps pour éviter de lui faire du mal et quand on connait un peu la bête, autant dire que c’est une sacrée preuve de self-control, ce qui n’est pas du tout l’avis du corps médical apparemment. Installés à une table de fortune avec trois autres patients plus ou moins de confiance et le dit employé, ils jouaient une partie de poker, ou du moins Tobias et Jagger menaient la danse tandis que les trois autres tentaient désespérément de suivre. Leur goût pour les cartes n’avait que d’égal leur envie de gagner et autant dire que chacun avait ses soirs de grande chance bien que Jagger restait le meilleur d’entre eux et ramassait souvent le pactole, à savoir quelques cigarettes.

« Je me couche. »
« Moi aussi ! »
« Moi aussi ! »
« Jagger ? » lança soudain Tobias avec un sourire carnassier qui en disait long ou peut-être n’était-ce que du bluff « Je sais ce que tu essaies de faire mais tu devrais abandonner tant qu’il en est encore temps ! »

Un rire sarcastique lui échappa avant qu’il ne jette de nouveau un coup d’œil sur ses cartes, tirant une taffe sur sa cigarette, faisant glisser son bracelet en plastique de son poignet à son avant-bras. Comme du bétail, tous les patients étaient marqués et numérotés et arboraient le plus souvent un horrible pyjama d’un blanc étrange, à la simple vue de cette tenue, il en avait la nausée. Lentement il se laissa retomber contre le dossier de sa chaise et fixa son adversaire avec attention, attendant une réponse de sa part. Malheureusement, il n’eut pas le temps de savourer sa possible victoire puisqu’un bruit métallique résonna dans tout le bâtiment, quelqu’un arrivait et si on les trouvait ici, tous réunis en train de jouer avec un surveillant, ça risquait de faire grand bruit. Des bruits de pas se répercutèrent contre les murs, faisant écho avec les battements du cœur du grand blond. Dire que tout ça serait bientôt fini, quelle tristesse !
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MessageSujet: Re: The ace of spades mothafucka! {Jagger}   The ace of spades mothafucka! {Jagger} EmptyMar 12 Oct - 9:59

Le moteur venait de se couper, et pourtant Jagger ne bougeait pas de son siège... A vrai dire il était en pleine conversation téléphonique avec une amie de longue date, à qui il n'avait pas parlé depuis un moment. Alors bien évidemment, on ne coupe pas un tel appel ! Le portable scotché à l'oreille, il se décida finalement à récupérer son sac à dos qui trainait sur le siège passager, et descendit de l'habitacle de la voiture. Il soupira doucement en voyant la façade de l'asile, repensant sans même le vouloir à la dernière entrevue qu'il avait eu avec son père ; au scandale qui avait une fois de plus éclaté lors d'une réunion de famille. C'était indéniable, il n'était pas fait pour ce genre de repas, sachant très bien que sa situation était très mal perçue et qu'il ne faisait qu'entrer en conflit avec le patriarche.
« Ca ne va pas, Jagger ? » Cette douce voix le sortit de ses rêveries, le sauvant de ces douloureux souvenirs. Aussitôt le jeune homme s'efforça de redescendre sur terre, secouant légèrement la tête, reprenant ses esprits.
« Si, si... Ca va... J'arrive au boulot, c'est tout.
- T'as l'air heureux d'aller travailler, dis-moi !
- Oh mais je le suis, figure-toi. Bon, je vais te laisser, je suis en retard. -En même temps qu'il reprenait la parole, il se dirigea vers l'entrée de l'hospice. Il était sincère. C'était tout de même un plaisir de venir bosser, même si ça n'était pas tous les jours facile. Il y avait de sacrés cas ici, et parfois s'en devenait presque flippant. Au début, il en avait parfois été choqué. Lorsqu'on revient de missions humanitaires, où le monde entier semble vous regarder avec de grands yeux amplis d'admiration, qu'un simple geste peut décrocher un sourire ; on se retrouve fort étonné quand on tente de vous mordre parce que vous veiller à ce qu'il n'arrive rien à l'infirmière lorsqu'il s'agit pour elle de changer un pansement. D'ailleurs, pauvre petite dame. Elle avait un sacré courage ! Si ça n'avait été que ça ! Des exemples il en avait des tonnes ! Tous aussi tordus les uns que les autres. Bien souvent, il se cachait de les raconter à ses proches, car ces derniers auraient vite fait de s'en inquiéter. Entre le patient de la chambre 213 qui le suivait dans les couloirs en lui racontant qu'il était là pour accomplir une mission divine, celles qui voulaient l'épouser dans le bâtiment voisin, ou encore le grand détraqué qui l'attaquait à coups de petite cuillère lors de la pause déjeuner, il en avait déjà vu pas mal.
- Prend soin de toi Jagger...
- T'en fais pas pour ça !
- Bisous ! » Le tintement de la tonalité se fit alors entendre dans le combiné. Mais Jagger, pris de court, garda le mobile au niveau de son oreille. A travers la porte vitrée, il venait d'apercevoir June. Et ce soir, il n'avait aucune envie de lui parler, ni même de croiser son regard. Ca faisait trop mal... Il affrontait cette dure réalité depuis un petit moment déjà, et pourtant la pilule ne passait pas. Il ne digérait pas le fait qu'elle l'ai largué... C'était bien trop difficile à accepter. Alors il feintait de ne pas l'avoir remarqué. D'une bien médiocre façon, certes, mais c'était mieux que rien selon lui.
« D'accord... Pas de soucis... Vendredi par contre, demain je pense que je vais récupérer mes heures de sommeil, je suis de garde ce soir... Ca marche. Bye ! » Et hop, pile poil ce qu'il fallait pour atteindre l'ascenseur. Il fit mine de raccrocher une fois monter dedans et que les portes commençaient à se refermer. Belle fuite, n'est-ce pas ? Il ne fallait pas trop lui en demander !

C'est dans le vestiaire du personnel qu'il se retrouva, laissant dans un casier à son nom ses affaires. Pas besoin de se changer, son jeans et sa chemise noirs faisaient office de tenue. Une fois clés, bip, et tout le reste en poche, le jeune homme quitta la pièce pour aller prendre le relais. Il n'avait pas oublié son jeu de cartes, discrètement dissimulé dans la poche voisine. Oui, oui... De cartes ! C'était là l'originalité de ses gardes de nuit. Contrairement à ce que beaucoup de monde pouvait penser à son sujet, ne comprenant d'ailleurs pas pourquoi il préférait bosser dans cette tranche horaire ; il ne s'ennuyait pas de pied ferme, et il ne dormait pas à moitié avachi sur un fauteuil. Oh non ! C'était carrément plus distrayant, puisqu'il jouait au poker ! Quel manque de sérieux et de professionnalisme me direz-vous ! Pas de panique, il n'en restait pas moins efficace. Lorsqu'on le sonnait pour une intervention, la partie en cours s'annulait et il s'empressait d'intervenir. Tout ceci restait bien évidemment secret, car figurez-vous que ça n'était pas les petites infirmières qu'il plumait, sans quoi il se serait fait un plaisir d'imposer le strip-poker. Contre toute attente, il usait et abusait du bluff lorsque sa main n'était pas extraordinaire avec des patients. Oui, ça peut paraître bien étrange, mais Jagger jouait au poker avec des tarés. Et alors ? Ca n'en restait pas moins de bons joueurs, ou de bons pigeons ! Dans le lot se trouvait Tobias. Un chouette type, quand il avait toute sa tête. Jagger n'avait pas manqué de le remarquer. Dans ses élans de lucidité, Tobias était sympa. Et pour preuve, c'était lui qui l'avait branché sur ce jeu, l'ayant un jour vu avec un paquet de cartes en main. La curiosité avait laissé place à une relation que le jeune Lancin pensait de confiance. Ils avaient leur petites combines et misaient quelques clopes. Rien de bien mirobolant, mais au moins ça passait le temps, et puis lorsqu'il perdait, Tobias était content d'avoir sa dose de nicotine pour les jours à venir.

Ce soir, le petit rituel était de mise, bien évidemment. Assis autour d'une petite table dans la chambre de Tobias, ils s'observaient les uns les autres, jusqu'à ce que petit à petit les joueurs flanchent et décident de se coucher. Seul restaient le patient et le surveillant. Comme souvent d'ailleurs. Jagger esquissa un léger sourire en coin, amusé par avance. Il savait qu'ils allaient relancé et bluffé pendant un petit moment, même si Tobias s'efforçait de le pousser à suivre les autres dans leur sage décision. Il releva doucement le coin de ses cartes, posées face cachées sur la table. Laissant planer un doute, prenant tout son temps, il aimait faire durer le jeu. Malheureusement, un bruit attira son attention, et il stoppa la partie. Quelqu'un arrivait, et ça n'était pas bon signe du tout ! Il tenait à sa place le petit Lancin ! Même si travailler avec des dérangés pouvait paraître bien étrange et parfois même effrayant.
« Hop, on remballe ! -dit-il d'une voix basse, tout en rendant les mises à chaque joueurs. Il lança un regard amusé à Tobias et ajouta : De toute façon j'allais te plumer ! » Les bruits de pas se rapprochaient et il fallait rapidement trouver une solution. Impossible de faire sortir les trois gugus d'ici en toute discrétion. Il ne lui restait qu'une chose à faire : ruser. Avec Tobias ils en avaient presque l'habitude à vrai dire, mais est-ce que les trois autres allaient suivre le mouvement ? Il n'en savait trop rien. Tant pis, il était préférable de tenter.
« Bon, et bien je crois que je n'ai pas le choix... Viens par-là... » Il posa sa main sur l'épaule d'un des patients, et se dirigea vers la porte.
« Oh ! On retourne gentiment dans sa chambre Mr. Feldman... S'il vous plaît... On laisse Mr. Janssen tranquille. » -s'exclama-t-il, volontairement plus fort. On pouvait croire qu'il les prenait pour des demeurés... Il poussa la porte de la chambre et fit sortir le patient, pour se retrouver face à la personne qui venait de perturber leur petite réunion de poker. Tobias allait jouer le jeu, pas vrai ? De toute façon, sans Jagger dans les parages, plus de poker, plus de clopes... C'était vite vu, non ?
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Tobias Janssen

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MessageSujet: Re: The ace of spades mothafucka! {Jagger}   The ace of spades mothafucka! {Jagger} EmptyMar 12 Oct - 17:06

Ce n’était malheureusement pas la première fois que quelqu’un les interrompait dans une de leurs trépidantes parties de cartes, bien au contraire, c’était plutôt monnaie courante dans ce genre d’endroits, au plus grand désespoir du géant qui avait la désagréable impression d’être constamment fliqué. Et pour cause … Il était interné dans l’aile la plus dangereuse de l’établissement, là où se mêlaient les psychopathes et autres timbrés de bas étage, non mais vous y croyez ? Le pire était certainement que parmi tous ces énergumènes, il était probablement le plus redouté et craint du corps médical, son dossier était le plus fourni et il ne se passait pas une seule semaine sans qu’il ne fasse un esclandre et qu’il faille le calmer à grand renfort de piqûres, de sangles et de menaces. Tout d’abord, sa taille impressionnante et sa force hors du commun en faisait un patient relativement compliqué à appréhender, beaucoup de surveillants avaient décidé d’arrêter le métier ou même de changer d’aile depuis son arrivée et il voyait ça comme une petite fierté, remplissant mentalement son tableau de chasse bien qu’il se montrait bien plus encombrant avec la gente féminine. Fait notable et non négligeable, il n’avait jamais levé la main sur une seule des femmes présentes dans l’enceinte de l’hôpital, qu’il s’agisse d’une employée ou même d’une patiente, la seule et unique femme qu’il eut jamais frappé et même mise en pièces n’était autre que sa femme et il ne s’en souvenait même plus. A ce propos, les pires hypothèses lui venaient à l’esprit, toujours suffisamment claires et plausibles pour le disculper presque totalement. Dans l’une, il se voyait gravir les escaliers à toute vitesse pour découvrir le corps de sa femme étendu sur le sol, baignant dans une flaque de sang et son meilleur ami le fixant avec défi, les mains recouvertes du liquide vital de la femme de sa vie, il l’aurait donc tué pour ne pas y passer. Peu probable, s’il y avait bien une chose qu’il savait et ne perdait pas de vue en dépit de ses déficiences psychiatriques, c’était bien que peu de choses et très peu de personnes pouvaient arriver à bout de la masse qu’il était et il fallait bien plus qu’un couteau de boucher ou une lampe pour le mettre hors d’état de nuire. Son autre explication lui convenait davantage et impliquait sa non présence dans leur maison ce jour-là, il avait rêvé son retour et se trouvait encore en mission dans laquelle il avait tout bonnement péri et il se retrouvait désormais en Enfer pour payer le prix fort de tous ses péchés, le premier ayant été de faire un enfant à Rosa avant d’avoir pris la peine de l’épouser, ajoutez à cela des centaines de victimes durant son service et le compte est bon, du moins suffisant pour un aller simple dans les tréfonds de la terre, non ? Pourtant il ne faisait pas spécialement chaud ici, au contraire et il doutait qu’une routine pareille puisse être le fait d’un être aussi déviant que Satan lui-même. Non ça ne tenait pas debout mais la question restait toujours en suspend néanmoins : que faisait-il ici ?!

Ce moment d’égarement lui coûta quelques minutes de réflexion qu’il aurait pu exploiter de façon à trouver un plan pour les sortir d’ici, il avait l’air fin, toujours attablé, ses cartes en mains et le regard dans le vague tandis que son impuissance lui donnait envie de hurler comme un damné. Il sentait l’angoisse prendre le dessus sur le reste et sa folie refaire surface, ce n’était clairement pas le moment de péter une durite, il tenait à ce petit rituel, aussi insignifiant soit-il, pour lui il avait de l’importance et lui permettait de garder un pied dans la réalité et à ne pas sombrer presque totalement dans son monde parallèle, empli de violence, de sang et de morts. Heureusement, Jagger fut plus rapide que lui et attrapa l’un des patients par le col pour le faire sortir expressément de sa chambre, laissant le temps à Tobias de ramasser les cartes et ses cigarettes pour les planquer dans sa petite table de nuit tandis qu’il tentait de remettre la table à sa place de la façon la plus discrète possible, essayant de faire fi des deux autres abrutis qui commençaient à littéralement délirer. Tout le monde savait combien la patience de l’ancien Lieutenant était limité et il perdait rapidement son sang-froid, particulièrement lorsque quelqu’un se mettait à paniquer ouvertement à côté de lui, il perdait tout contrôle, comme si cette situation était familière, comme s’il se sentait obligé de répéter une fois encore la même scène de la pièce qu’était sa vie. N’y aurait-il donc jamais de fin à cette tragique histoire ? Pourquoi ne voulait-on pas le laisser partir ?


« Oh mon Dieu ! Je vous en prie sauvez nous, on va tous mourir, je vais aller en Enfer pour ce péché et Jésus ne pourra rien pour moi, rien. Je vous en prie pardonnez-moi Seigneur ! »

L’homme tomba à genoux, les mains jointes et les yeux rivés vers le plafond, comme s’il y avait quelque chose de spécial à regarder là-haut, c’était un spectacle navrant. Quant à l’autre, il délirait complètement, semblant parler à quelqu’un se situant à sa droite et s’il n’avait pas été plus fou qu’eux deux réunis, il aurait clairement pu avoir froid dans le dos.

« Le tuer ? Effacer les preuves ? Mais pour quoi faire ? C’est moi le Roi, l’Empereur, ils m’obéissent tous ! TOUS ! »

Le grand blond étendit le bras et posa son immense paume sur la bouche de cet abruti, le plaquant contre le mur avec force.

« Ferme ta gueule ! » marmonna-t-il avec un regard menaçant qui en disait long sur ce qu’il comptait lui faire s’il osait ne pas obéir

Ce qu’il se passa ? Un trou noir. Un autre à ajouter à la longue liste de tous ceux qu’il avait connu jusqu’à présent. Ce qui ne l’empêcha aucunement de faire passer le malheureux à travers le mur le moins épais de sa chambre et ce après lui avoir retiré la lame de rasoir avec laquelle il avait osé l’égratigner. Bordel de merde ! La prochaine fois, il y réfléchirait à deux fois avant de choisir certains de ses compagnons de misère pour une partie de poker. L’homme s’écrasa aux pieds de la surveillante générale qui regarda avec stupéfaction ; l’immense silhouette de Janssen émerger du trou béant dans le mur. Il comptait bien terminer le travail qu’il avait entreprit, même si du sang coulait de sa joue abîmée. Son regard croisa alors celui de Jagger et immédiatement il se redressa et tenta de reprendre un minimum de contenance, malgré la poussière sur son pyjama, le sang qui encrassait celui-ci et son air de psychopathe chronique.

« Bonsoir Madame Mansfield ! » dit-il avec un sourire qui se voulait rassurant mais qui ne l’était en rien
« Cet homme a essayé de me tuer dans mon sommeil, ce n’était que de la légitime défense ! »
« Monsieur Janssen, M. Kerouac ne fait qu’un mètre soixante, pouvez-vous m’expliquer comment il aurait pu, à lui tout seul, vous tuer ? Vous qui étiez soldat dans l’armée américaine ? » Répliqua-t-elle avec perplexité et une once d’agressivité qui ne plut aucunement à Tobias
« Une lame ! Il avait une putain de lame de rasoir ! Vous croyez que je saigne pas magie ?! »
« Non mais je connais votre tendance à vouloir attenter à vos jours ! »

Cette fois-ci, il serra les poings et tenta de rester maître de lui, du moins dans la mesure du possible.

« C’est bien connu, quand on veut crever, on s’ouvre la joue jusqu’à ce que mort s’en suive, je comprends mieux pourquoi vous n’êtes que surveillante ! Poufiasse ! »
« Je vous prierais d’être un peu plus respectueux M. Janssen. »
« Va te faire foutre ! »

Et voilà comment il se retrouva allongé sur la surveillante, ses mains enserrant son cou avec toute la force dont il était capable, la malheureuse avait déjà changé de couleur et il ne lui restait probablement que quelques secondes avant de rendre l’âme. Elle l’avait cherché après tout ! Oui, elle l’avait cherché ! Comme Rosa, ce n’était qu’une salope qui le méritait et certainement pas une vraie femme, respectable et fidèle.
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MessageSujet: Re: The ace of spades mothafucka! {Jagger}   The ace of spades mothafucka! {Jagger} EmptyDim 24 Oct - 23:57

Jagger n'avait pas tellement eut le choix. Etant le plus sain d'esprit, il avait été le seul à avoir un court temps de réaction et ce qu'on pouvait considérer comme de l'efficacité. Les autres semblaient être de proches parents de légumes, médusés pour certains lorsqu'ils le regardait faire. Tobias, lui, était carrément ailleurs. Il planait à vingts milles et c'était même à se demander s'il avait pris conscience de ce qu'il se passait. De toute façon, il ne risquait pas grand chose contrairement au surveillant, alors dans le fond, il s'en foutait. Etre pris entrain de jouer au poker allait lui coûter quelques cigarettes. Pour Jagger, il s'agissait de sa place. Tout de suite, ça change la donne n'est-ce pas ? Le jeune homme ne pouvait pas prendre de tels risques. Il ne pouvait pas se retrouver au chômage, car cela voulait aussi dire qu'il se retrouverait probablement à la rue faute de pouvoir payer son loyer, puis si aucun job de fortune ne viendrait à lui sauver la mise, il en serait rendu à demander de l'aider à ses proches et aussitôt les reproches de son père lui tomberaient sur le coin de la tête. Ca : jamais ! Il ne supporterait pas une nouvelle humiliation de la part de son géniteur. Il l'entendait déjà pester et affirmer qu'il avait toujours eu raison et que cette profession l'avait bel et bien conduit droit dans le mur ! S'il l'avait écouter... Enfin il savait que ce dernier était contre tout ce qu'il avait entreprit, dès lors qu'il avait refusé d'embrasser une carrière de militaire. Etait-ce si mal ? Sûrement pas ! Allait-il changer de position pour autant ? Encore moins ! Et pour le moment, il n'avait pas tellement la tête à ça. Il ne se permettait pas quelques instants de réflexions à ce sujet. Tout simplement parce qu'il ne les avait pas ! Il était dans le stress le plus complet, et devait trouver une solution à tout ça ! Ils perdaient tous la tête. Alors que Jagger se chargeait de se trouver un alibi, les deux autres joueurs restés avec Tobias pétaient un câble, chacun à leur manière. L'un était intimement convaincu qu'il allait brûler en enfer, quand l'autre se prenait pour le maître du monde. Mais quelle idée d'être venu jouer dans l'aile la plus dangereuse de l'hospice ?! Mais qu'est-ce qu'il foutait là ?! Le jeu n'était plus tellement amusant dans ce genre de situation. Jagger trouvait le goût de ses victoires bien amer, malgré l'excitation et l'adrénaline du moment. Laisser Tobias seul avec ces deux crétins n'était pas l'idée du siècle, il en avait conscience. C'était même faire preuve d'imprudence, car il ne fallait pas perdre d'esprit le fait qu'il était loin d'être le patient le patient et doux dans un sacré périmètre... Tobias était dangereux...

Heureusement pour Jagger, Mr. Feldman avait un grain suffisant pour l'aider dans sa petite comédie. Alors qu'il lui demandait gentiment de regagner sa chambre, lui parlant comme s'il était un véritable demeuré -ce qui n'était plus vraiment à prouver...
« Mais... Mais... Je voulais lui faire un câlin et... l'étrangler dans son sommeil !
- Mr. Feldman... Voyons...
- Il a commencé ! Il veut ma mort ! Il est...
- On se calme, doucement ! Oh !
- Un problème, Jagger ?
- Petite réunion improvisée dans la chambre de Mr. Janssen, Margaret. Mais tout va bien... »
Enfin ça, il devait encore s'en assurer. Laissant entrer le patient dans la chambre voisine, il s'empressa de revenir vers la numéro 13. Vu le boucan, ça n'allait pas bien, au contraire ! Tobias avait du faire des siennes, car ça n'était pas les deux débiles qui l'accompagnaient qui en aurait été capables. Quoi que... Jagger avait droit à de belles surprises par moment !
Il trouva la surveillante générale, avec à ses pieds un des patients. En effet, ils en étaient venus aux mains. Jagger passa une main sur son visage et soupira, avant de se ressaisir rapidement et de fixer Tobias. Mais qu'est-ce qu'il avait encore fait ?! C'était trop leur demander de rester tranquilles deux minutes ? Ils pétaient des câbles toutes la journée, sa crise il pouvait la faire pendant l'atelier poterie, non ?! Il avait carrément fait passer le mec à travers le mur ! Fin comme une feuille de cigarette, ce dernier n'avait bien évidemment pas résisté !
« Mr. Janssen... Il y a d'autres alternatives avant d'en arriver...là. Appeler la sécurité avec la télécommande, hurler au pire... Mais de là à... » Il stoppa sa phrase. Il était sidéré par ce qu'il voyait. Et d'où il l'avait sortie sa lame de rasoir l'autre maboule ? De son slip ? Il préféra se taire, pour égoistement c'est vrai, ne pas attirer l'attention sur lui. Il laissa alors la surveillante s'occuper de cela pour comprendre ce qu'il venait de se passer. Sa présence rassurante et masculine demeurait tout de même non loin d'elle pour lui assurer sécurité et protection face à ces hommes. Qu'aurait-elle fait sans lui, lorsque Tobias vint refermer sa main sur sa fine gorge, après avoir hausser le ton ? Elle étouffait, il allait la tuer ! Le sang de Jagger ne fit qu'un tour, et sans attendre il se jeta sur Tobias.
« Hey ! Mais ça ne va pas ?! On se calme ! TOUT DE SUITE ! Lâche-la ! » Lui aussi avait hausser la voix et maintenant il tentait de maîtriser l'homme. Il ne voulait pas en arriver là, mais s'il continuait ainsi, ils allaient devoir employer les grands moyens. Margaret Mansfield passait sa main sur sa gorge en toussotant, alors que Jagger maintenait fermement Tobias.
« Tu sais comment ça va finir si tu ne te calmes pas immédiatement ! »
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The ace of spades mothafucka! {Jagger} Vide
MessageSujet: Re: The ace of spades mothafucka! {Jagger}   The ace of spades mothafucka! {Jagger} EmptyJeu 28 Oct - 21:00

Il ne pouvait pas le nier, ça faisait un bout de temps qu’il avait envie de se faire cette peau de vache. Il ignorait depuis combien de temps exactement il était enfermé dans cette maison de dingues, cependant, elle n’eut besoin que de poser les yeux sur lui pour le prendre en grippe et le détester de toute son âme, sans doute parce qu’il était accusé d’avoir assassiné une femme ou bien parce qu’elle n’aimait pas les grands nordiques aux airs de viking. Quoi qu’il en soit, elle était probablement plus tarée que lui pour oser le détester ouvertement et le lui faire savoir en prime. Quand on avait un tant soit peu de jugeote, on s’arrangeait pour l’éviter, comme beaucoup de personnes du corps médical le faisaient ou bien on tentait de construire une minuscule relation de confiance, sachant qu’il pouvait tout briser sur un coup de tête et surtout de folie. Mais quand on lui déclarait la guerre, il ne se défilait pas et répondait présent et si jusqu’à maintenant, les occasions de lui faire payer ne furent pas très nombreuses, cette fois, il ne comptait pas la louper. Elle avait peut-être l’uniforme et son badge prouvant qu’elle lui était, d’une certaine façon, supérieure mais il n’en restait pas moins le seul maître à bord et s’ils n’avaient pas eu de puissants calmants et de solides entraves, jamais ils n’auraient été en mesure de le garder ici. Il avait crapahuté des mois et des mois dans les zones les plus dangereuses du monde, il avait été blessé à de nombreuses reprises et avait frôlé la mort trop de fois pour avoir peur de qui que ce soit et surtout d’une petite bonne femme pleine de bons sentiments et de moralité qui pensait sérieusement que du haut de ses un mètre soixante-dix, elle viendrait un bout du monstre de force et d’intelligence qu’il était. Car si l’épisode flou de sa femme avait brisé quelque chose en lui et l’avait clairement fait basculer du côté des cinglés, il n’avait pas perdu toute sa tête et conservait son intelligence naturelle et son expérience et quand il ne délirait pas, il les mettait à profit pour amuser la galerie et surtout mettre un peu d’ambiance dans ce trou à rats. La vie ici n’était pas rose et il trouvait ça bien pire que n’importe quel champ de bataille, sans doute parce qu’il était enfermé dans des locaux trop petits pour lui et qu’il se sentait constamment épié et jugé, loin des siens et surtout loin de ce qu’il aimait faire. Ici, il n’était pas question d’aller courir ou bien de passer à la salle de musculation, il devait se contenter de quelques exercices de base pour garder la forme et encore, quand il n’était pas trop drogué pour parvenir à tenir sur ses deux jambes sans s’effondrer. Il n’était qu’un rat de laboratoire à présent. Un putain de rat ! Il y avait de quoi être en colère !

Jagger tenta bien de le ramener à la raison mais c’était comme tenter d’arrêter une tornade avec un parapluie, c’était tout bonnement inutile et surtout ouvertement stupide. Il était parti et plus rien ne pouvait l’arrêter, il n’entendait et ne voyait plus rien, uniquement concentré sur ses deux mains fermement agrippées à la gorge de cette pourriture qui se permettait de juger les autres sous prétexte qu’ils étaient différents. Il lui apprendrait. Avec un peu de chance, il ne louperait pas son coup et parviendrait à lui faire suffisamment peur pour qu’elle ne remette plus jamais les pieds ici, du moins si elle ne mourrait pas sous le poids du géant et la force qu’il mettait à l’étrangler. Elle avait déjà changé de couleur et ses yeux se révulsaient de plus en plus, il ne lui restait pas longtemps et pourtant, il ne pouvait s’empêcher de prendre ce terrible rictus de douleur pour ce sourire satisfait qu’elle arborait continuellement, ce qui ne faisait que l’encourager à continuer, jusqu’à ce qu’elle ne soit plus qu’une poupée de chiffon totalement inerte entre ses mains. Il sentit un poids sur son dos mais ne se stoppa pas pour autant et il fallut que son partenaire de poker lui fasse une clé de bras pour qu’il lui offre une seconde de répit et recule. Il aurait clairement pu envoyer le petit brun dans le mur mais ce simple contact avait servi à lui faire entrevoir la totalité de la réalité, il n’était pas seul avec cette vieille peau et agir ainsi devant témoin c’était de la folie pure, avec cette histoire, il risquait de passer un bon bout de temps en isolement. Quelle tristesse, lui qui espérait pouvoir revoir ses enfants prochainement, ce ne serait clairement pas pour cette fois ! Repoussant Jagger pour se libérer de sa prise, il finit par se remettre sur ses jambes, souriant largement et lançant un regard plein de défi à la pauvre femme au bord de la crise de nerfs, elle était passée à deux doigts de la mort et risquait d’y réfléchir à deux fois avant de s’approcher de trop près du malade le plus attaqué du service. S’il n’était pas le plus fou, il était néanmoins le plus dangereux et c’était un miracle qu’il n’ait jamais viré tueur en série lorsqu’il jouissait encore de sa liberté.

« J’en ai rien à foutre ! » grogna-t-il en remettant un peu d’ordre dans ses vêtements, comme si ici, cela avait une quelconque importance

« Ce n’est pas parce qu’elle est surveillante qu’elle a tous les droits, tu as bien vu, elle m’a provoqué ! »

Mais face à cette accusation, Jagger ne répondit rien, ce qui ne fit que mettre davantage Tobias en rogne. Pour lui ça lui semblait clair, il n’avait fait que répondre aux bassesses de cette femme prétentieuse mais bien entendu, il ne pouvait compter sur personne d’autre que lui-même, les autres surveillants se rangeraient toujours du côté des autres, cela semblait être une règle ici et ça finirait par faire perdre patience au géant, il y avait fort à parier.

« Je n’irais pas en isolement, que les choses soient claires ! Je n’ai rien à faire ici déjà, je devrais être en Irak avec mes frères d’arme, au lieu de ça je suis bloqué ici avec cette connasse et ce tas de cons complètement taré ! Comment je suis supposé me calmer ? PUTAIN DE MERDE ! » hurla-t-il, ses cris semblant résonner dans tout le bâtiment

« C’est fini maintenant les conneries, je veux qu’on me laisse sortir, je veux rentrer chez moi, retrouver ma femme et mes gosses et qu’on arrête toutes ces conneries de tests ! Est-ce que je suis suffisamment clair ? »
« Votre place est en prison, vous avez raison, elle n’est pas ici ! » parvint à articuler sa malheureuse victime

Il tenta bien de franchir la distance qui les séparait mais le surveillant s’interposa, obligeant le grand blond à poser son regard furieux sur lui.

« Je ne veux pas te faire de mal mais si tu ne te pousses pas, c’est ce qui va se passer ! »

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