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TOBIAS, MARCUS JANSSEN

© Datura
AGE : 35 ans DIAGNOSTIC : Dépression, diverses psychoses et troubles de la personnalité depuis son retour d'Irak SITUATION : veuf et père de deux enfants GROUPE : Patients AVATAR : Alexander Skarsgard PSEUDO : Datura OU AVEZ VOUS DÉCOUVERT LE FORUM : Je connais une admin! Et toc!

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If We're The Victims Of The Night.

¤ Ancien gradé de l’armée de terre américaine envoyé en Irak, il n’en est pas revenu indemne
¤ Sa présence ici n’est que la conséquence de ses faits d’armes et de son grade car sa véritable place est dans le couloir de la mort pour l’assassinat de sa femme et de son amant
¤ Il a ses phases de démence paranoïaques, durant lesquelles il fait un retour fracassant dans le désert, il pleure, transpire et hurle comme s’il y était. Mais les plus inquiétantes restent ses phases de colère et de violence, il ne faut pas moins de quatre hommes pour le maintenir et lui administrer une injection.
¤ Il réclame souvent ses enfants et n’accepte toujours pas qu’on lui refuse le droit de les voir au moins une fois.
¤ L’enfermement et le manque chronique d’activité font ressortir ses pires côtés et la misère sexuelle est sans doute ce qui le travaille le plus, il ne se passe pas une journée sans qu’il ne mette une main aux fesses à une infirmière ou bien tente de faire du charme à l’une d’entre elles, peut-être qu’avec un peu de chance, elle acceptera de le laisser sortir.
¤ Il affirme encore ne souffrir que d’une grave dépression.
¤ Il ne supporte pas qu’on lui donne des ordres et préfère en donner, question d’habitude.
¤ Il se passe souvent la langue sur les lèvres pour les humidifier avant de parler, vieille habitude qui a séduit sa femme dès lors première rencontre mais qui lui donne désormais un côté assez pervers, sans doute à cause de son regard carnassier.
¤ Sa force colossale en fait un patient très surveillé.
¤ Dans ses moments de lucidité, il écrit et lit énormément, conscient que cela ne durera pas longtemps.
¤ Il refuse catégoriquement de parler à chacun de ses rendez-vous avec le psychiatre, ce qui explique qu’on lui refuse toujours les visites de ses enfants.
¤ Ses contacts avec les autres patients sont limités, il se met volontairement à l’écart, jugeant ne rien avoir à faire avec tous ces timbrés.
¤ Il passe beaucoup de ses journées en isolement pour mauvaise conduite, le fait qu’il ait été militaire ne signifie aucunement qu’il fut un bon garçon.
¤ Il a un penchant certain pour les femmes de couleur ou un peu typées.
¤ Son grand père était issu de l’immigration, venant de Suède dans les années 30 pour offrir une meilleure vie à sa famille.
¤ Son père faisait également parti de l’armée.
¤ Il reçoit énormément de visites, que ce soit de sa sœur, de sa mère ou bien de son père, personne ne veut le laisser tomber et tous espèrent qu’il retrouvera la raison.
¤ Actuellement, c’est sa mère qui a la garde de ses enfants.
¤ Sa femme le trompait depuis deux ans avant qu’il ne le découvre.
¤ Il est interné depuis près de 3 mois et prétend ne pas se souvenir de la raison de sa présence ici.
¤ Il s’est découvert un don incroyable, celui de mentir avec une habileté incroyable pour tout et n’importe quoi et il ne s’en prive pas, du moins quand il a envie d’ouvrir la bouche pour dispenser les personnes présentes du son de sa voix grave.
¤ Il a constamment sur lui les photos de ses enfants et il n’est pas rare de le trouver près d’une fenêtre, silencieux et observant ces petits bouts de papiers chiffonnés d’un regard indéchiffrable.
¤ Il est particulièrement doué aux jeux de cartes.
¤ Tobias a déjà tenté de mettre fin à ses jours, trois fois.
¤ Rares sont les personnes parvenant à avoir de vraies conversations avec lui, il est très méfiant et n’offre pas sa confiance à n’importe qui.

Citation :

A Time Of Innocence, A Time Of Confidences.

Ce fut lors d’une de ses journées de permission, alors qu’il n’avait que 19 ans qu’il croisa le chemin de celle qui deviendrait l’unique femme de sa vie : Rosa. Elle travaillait dans un boui-boui que les gens du coin osaient appeler restaurant, elle ne comptait pas ses heures et devait constamment refuser les avances des militaires qui venaient prendre un peu de bon temps en ville, la base n’étant qu’à quelques kilomètres d’ici. Elle lui tapa immédiatement dans l’œil, tant et si bien qu’il en oublia jusqu’à l’existence même de sa petite amie, restée à Washington. Leur histoire fut tout ce qu’il y a de plus banale entre un civil et un soldat, il ne lui promit rien de plus que ce qu’il pouvait lui offrir à l’époque, à savoir un peu de bon temps et surtout beaucoup d’attente et d’espoirs vains. Puis finalement, tout bascula sans qu’il ne puisse le prévoir. Ca faisait désormais presque un an qu’ils se fréquentaient régulièrement et qu’il avait rompu avec son ancienne petite amie pour les beaux yeux de la mexicaine, il venait la rejoindre à chacune de ses permissions et lui écrivait autant qu’il le pouvait pour ne pas rompre le contact. A cette époque il en était déjà raide dingue mais sa réserve naturelle l’empêchait de lui déclarer sa flamme et d’aller trop vite en besogne, il ne voulait pas tout gâcher et encore moins l’effrayer, car si les hommes redoutent l’engagement, les femmes ne sont pas mieux et il suffit de prononcer le mot mariage devant elles pour qu’elles deviennent hystériques et prennent leurs jambes à leur cou. Il se souvenait très bien de ce qui était arrivé à l’un de ses amis et ne tenait pas particulièrement à se faire plaquer comme un malpropre.

Ce soir-là, il débarqua au restaurant d’un pas conquérant et tout sourire, les bras chargés de cadeaux pour sa dulcinée. Une fois au comptoir, il demanda au patron de l’appeler pour qu’elle vienne dîner avec lui. Malheureusement pour lui, elle n’était pas venue de la journée, elle était visiblement mal en point et n’avait pas bougé de son appartement depuis la veille. Inquiet au possible, il se rendit chez elle et il fallut qu’il manque de défoncer la porte pour qu’elle ouvre enfin la porte, blanche comme un linge et surprise de le trouver sur son palier, aussi agité.

« Je ne veux voir personne et surtout pas toi, je suis pas belle à voir, vaut mieux que tu reviennes quand j’irais mieux. »
« Tu plaisantes j’espère ? J’ai été acheté des fleurs pour toi et tout un tas de trucs dont j’ignore totalement l’utilité, en plus j’ai une perm’ d’une semaine, les gars m’ont laissé en ville avec mon sac et repasseront me chercher qu’à la fin de la semaine, j’ai nulle part où aller. Donc j’ai bien peur que tu doives me supporter et j’ai toujours rêvé de jouer au docteur avec toi ! » fit-il sur le ton de la plaisanterie alors qu’elle se poussait pour le laisser entrer, de mauvaise grâce

Il posa son énorme paquetage avant de se diriger vers la cuisine pour y laisser le bouquet de fleurs et les quelques babioles sur la table de la cuisine, immédiatement rejoint par la jeune femme. Son attitude le mettait mal à l’aise, c’était bien la première fois qu’elle lui donnait l’impression de ne pas être à sa place et cela n’avait jamais été son genre de s’imposer chez les gens, surtout pas chez ses petites amies. Enfin si l’on considérait que Rosa était bel et bien sa petite amie.

« Ca te fait chier que je sois là ? » lança-t-il soudain ayant perdu toute sa bonne humeur « Non parce que si c’est le cas je peux me tirer et prendre une chambre d’hôtel, faut pas que tu te sentes obligée de m’accueillir ici, on ne s’est rien promis ! »

Lui qui avait voulu lui faire une surprise et même prendre soin d’elle alors qu’elle était malade, il était vraiment trop gentil, avec sa malchance chronique, elle avait dû se trouver un civil qui ne tarderait pas à débarquer. Quelle merde ! Mais contre toute attente, elle fondit en larmes, le laissant stupéfait et incapable d’esquisser le moindre geste. Il ignorait ce qui l’avait réellement blessé dans ce qu’il venait de dire et commença à culpabiliser, il venait peut-être de tout gâcher mu par la jalousie et ça le rendait malade.

« C’est pas ça … » hoqueta-t-elle

Son attitude l’attendrit assez pour qu’il brise la distance qui les séparait et vienne la prendre dans ses bras, la serrant contre son torse, complètement recroquevillé sur elle à cause de sa taille imposante.

« Qu’est-ce qui se passe ? » demanda-t-il en caressant doucement son épaisse tignasse ébène
« Je veux pas te le dire, sinon je sais que tu ne reviendras plus. »

Il fronça les sourcils, se redressant pour pouvoir plonger son regard d’un bleu glacial dans celui de la jeune femme qui semblait littéralement terrifiée. Elle commençait à vraiment le faire flipper.

« Rien ne m’oblige à revenir te voir à chaque fois Rosa et pourtant je suis là, à chacune de mes permissions et je t’écris dès que je le peux, je crois que t’as plus à t’inquiéter de ça. »
« Promets-moi que tu ne vas pas me quitter ! » exigea-t-elle
« Je te le promets ! »
« Je suis enceinte … »

A la manière dont elle l’annonçait, on avait l’impression que c’était la fin du monde qu’elle prédisait et immédiatement ses yeux se fermèrent, comme si elle s’attendait à ce qu’une tempête s’abatte sur elle. Mais personne n’aurait pu décrire clairement ce qui se passa en lui à cet instant précis. Lui qui papillonnait depuis son adolescence de femme en femme et qui peinait à se stabiliser dans sa vie personnelle, avait enfin une bonne raison de le faire, quelque chose à quoi s’accrocher lorsqu’il serait envoyé avec les casques bleus en Afrique. Toujours aussi silencieux et circonspect, il était impossible de deviner ce qu’il en pensait et cette attente finit par rendre la mexicaine complètement dingue.

« Tu peux partir si tu veux, je ne t’en voudrais pas mais fais le maintenant ! Tire-toi, allez ! » hurla-t-elle

Un faible sourire naquit sur le visage du grand blond avant qu’il ne l’attrape par la main et ne l’attire à lui pour lui offrir un baiser qui en disait bien plus que toutes les phrases qu’il aurait pu formuler. Deux semaines plus tard, ils étaient mariés et installés tous les deux sur la base. C’était pour lui le début de ce qu’il pensait être une grande histoire …

***

« Lieutenant Janssen ? Lieutenant Janssen ? Est-ce que vous m’entendez ? Vous avez été blessé par balles, on vous emmène à l’hôpital pour vous soigner … »

Ce fut tout ce qui lui parvint avant qu’il ne sombre dans un coma de plusieurs semaines dont il sortit indemne. Chez les Janssen, on était forts et increvables, il avait hérité ça de son père et s’en réjouissait. Mais ce qui le remplit le plus de joie fut les mois qui suivirent, il put les passer avec les siens et voir les progrès que son fils de six ans faisait chaque jour mais également veiller sur sa femme qui attendait leur deuxième enfant. Le terrain et les missions lui manquaient et très vite il dut reprendre du service sur la base, se levant tous les matins avec un but et le sourire, sachant que le soir il pourrait être auprès de ceux qu’il aimait. Malheureusement, sa constitution hors du commun lui permit d’être réhabilité très rapidement, au plus grand désarroi de sa femme.

« QUOI ? Tu repars dans une semaine ! Mon accouchement est prévu pour dans trois semaines et tu repars ?! »
« Je n’ai pas le choix chérie, je suis militaire et je ne décide pas de ce genre de choses ! Et je veux retourner servir mon pays. »
« Et ton père ne pourrait pas reculer l’échéance pour que tu puisses assister à l’accouchement ? »
« Je suis désolé mais je ne veux pas le mêler à ça ! Tu dois comprendre que c’est important pour nous que je travaille ! »
« Est-ce que tu as conscience que je vais élever seule nos enfants ? »
« Tu n’es pas seule, ma mère n’habite pas loin et tu as tes amies et tous les services possibles et imaginables pour te décharger de temps en temps. J’aimerais être avec vous tous les jours Rosa mais ce n’est pas possible, ce n’est pas la vie que j’ai choisi et tu le savais parfaitement quand tu as accepté de te marier avec moi ! »
« Peut-être que je ne l’accepte plus ! »

Cette réplique mit le feu aux poudres en un quart de seconde.

« Tu veux divorcer, c’est ça ? » persiffla-t-il

Les disputes n’étaient pas rares entre eux, ils avaient tous les deux des caractères bien trempés et c’était la raison pour laquelle il avait voulu partager sa vie avec elle et personne d’autre, il savait que ce serait un défi quotidien et toujours animé et il ne pouvait se résoudre à porter son choix sur une femme soumise et obéissante, ce n’était pas franchement son truc.

« Ne me fais pas dire ce que je n’ai pas dit ! » hurla-t-elle à son tour
« Alors pourquoi tu me casses les couilles avec tes conneries ? Pourquoi tu tiens à ce qu’on s’engueule juste avant mon départ ? Je vais être absent des mois et tu veux qu’on se quitte sur ça ? C’est comme ça que tu vois les choses ?! PARFAIT ! »

Heureusement, leur fils jouait dans le jardin et sembla bien surpris de voir son père claquer la porte et s’engouffrer dans la voiture pour aller passer ses nerfs ailleurs. Il reparut des heures plus tard, alors que la nuit était déjà tombée et que la base semblait dormir depuis des lustres. Assise dans le salon, un livre dans les mains, il savait qu’elle l’attendait et qu’elle avait sûrement pleuré toutes les larmes de son corps à cause de sa stupidité maladive. Comme un gamin, il se dirigea vers elle avant de tomber à genoux devant elle, venant chercher sa main et y déposant ses lèvres.

« Je suis désolé mon amour, vraiment. »
« Je ne veux pas que tu partes, je ne veux pas que tu sois absent encore des mois et des mois sans avoir de tes nouvelles. »
« Je sais. » murmura-t-il en venant chercher ses lèvres, glissant ses mains jusqu’à ses hanches

Ainsi il la prit dans ses bras et l’emmena jusqu’à leur chambre pour leur dernière nuit avant des mois de séparation difficile, il voulait qu’elle se souvienne de cet instant même lorsqu’il serait à des milliers de kilomètres d’ici.

***

Selon les dires de son propre père, cette histoire était vouée à l’échec dès le départ et pourtant, Dieu seul savait à quel point Henrik pouvait adorer sa belle-fille mais il avait également assez d’expérience pour savoir reconnaître une histoire qui marche d’une autre destinée à se terminer par une tragédie. Il avait toujours dit à son fils qu’une femme comme Rosa avait besoin de plus d’attention et d’une présence quotidienne, elle faisait partie de ces femmes indomptables qui avaient besoin d’attention constante pour ne pas faire n’importe quoi. Cette analyse très sexiste avait toujours amusé son fils, jusqu’à ce que les premières rumeurs ne lui parviennent, deux ans avant le drame. Il n’y avait pas réellement prêté attention au début même si la jalousie le rongeait de l’intérieur, il avait décidé de lui faire confiance, pour leurs enfants, pour leur famille et parce qu’elle était l’amour de sa vie. Grossière erreur !

Leur mission s’était terminée plus vite que prévue et il avait réussi à obtenir une permission de plusieurs mois pour rattraper tous ceux qu’il avait perdus sur le terrain, loin de sa fille et de son fils et surtout de sa femme. Retour inattendu mais surtout imprévu. Il débarqua chez lui en pleine après-midi, à l’heure où les enfants sont encore à l’école. Il voulut alerter sa femme de sa présence mais un simple regard sur le sol l’en dissuada, des vêtements d’homme et de femme jonchaient la moquette. Son cœur se mit à battre plus fort et il laissa tomber son sac à ses pieds, en silence avant de gravir les marches quatre à quatre et de débarquer dans leur chambre à coucher pour trouver sa femme en train de chevaucher son meilleur ami, médecin de profession. Il en avait vu des choses horribles, des enfants mutilés par des mines, des corps abîmés par les diverses tortures, des cadavres sans tête ou bien même ses camarades ensanglantés et mortellement blessés et pourtant, rien ne pouvait être pire que ce qu’il avait sous les yeux.

Ici s’arrêtent ses derniers souvenirs de la scène, on le retrouva des heures plus tard, recouvert de sang et incapable de prononcer le moindre mot, à ses pieds gisaient les deux corps de ses victimes, méconnaissables.

***

« Monsieur Janssen, si nous parlions de ce qu’il s’est passé ce fameux jour où vous êtes rentré d’Irak après avoir perdu l’un de vos camarades ? »
« … »

Le psychiatre l’observait derrière ses lunettes en demi-lune, c’était déjà la troisième fois qu’il le recevait et il ne parvenait pas à tirer quoi que ce soit de lui, il était muet comme une tombe, il n’y avait que quelques mots qui semblaient le réveiller, comme les prénoms de ses enfants ou bien de membres de sa famille.

« Vous savez, si vous ne parlez pas, je ne pourrais pas vous aider à aller mieux et surtout à trouver un traitement pour vous aider à surmonter tout ce qui peut vous tourmenter. Je suis là pour vous aider. »
« Je veux voir Isaiah et Selena ! » répondit-il d’une voix rauque
« Je comprends bien mais c’est tout bonnement impossible pour le moment, vous devez vous faire soigner avant, et pour cela, vous devez me parler. »

Il n’obtint rien de plus de la part du géant. Le soir même, il tentait de se pendre dans sa chambre, heureusement, un infirmier qui passait par là le sauva de justesse.

***

« Il parait que tu as tabassé un médecin ! » s’exclama son père avec réprobation
« Oui … Mais ils me traitent tous comme si j’étais taré ici, je ne le supporte plus. Je veux sortir d’ici papa ! »
« Tu ne peux pas fils, si tu sors d’ici, c’est la prison et l’injection létale qui t’attendent. Tu tiens vraiment à aller dire bonjour aux tarés du couloir de la mort ? »
« Peut-être qu’eux et moi aurions des choses à partager ! » lança-t-il avec humour

A chacune des visites des membres de sa famille, il se sentait revivre, il retrouvait soudainement l’usage de la parole mais également de l’humour.

« Ne plaisante pas avec ça ! Tu as tué la mère de tes enfants, elle avait beau être la pire des salopes, ça ne justifie pas un tel acte. »
« Je ne l’ai pas tué ! »
« Pourtant tout démontre le contraire. »
« Papa, je ne l’ai pas tué ! Ni elle, ni Franck ! »

Le regard de son père s’adoucit et il vint chercher la main de son fils.

« Tu ne te souviens vraiment de rien ?! »
« Non… »
« C’est rien, c’est rien… » répéta-t-il à de nombreuses reprises comme pour s’en convaincre lui-même

***

Installé près de la fenêtre, il observait les photos récentes de ses enfants, prises par sa mère, elle lui avait même fait un petit album avec des clichés de la petite famille, omettant volontairement d’y faire figurer Rosa, pensant probablement qu’il était trop tôt. On avait raconté à ses enfants qu’un cambrioleur avait tué leur mère, pour leur propre bien mais être privé de mère et de père en même temps, resté tout de même dur à encaisser. C’était l’un de ses grands moments de lucidité durant lesquels la dépression prenait le pas sur la folie, il sentit les larmes lui monter aux yeux et il dut serrer les dents pour ne pas se laisser aller. Les mains tremblantes, il finit par fermer les paupières pour tenter de reprendre le contrôle, en vain. Ce moment d’inattention permit néanmoins à l’un des patients de s’approcher de lui et de lui voler ses photos et de mettre un point final à sa phase de calme. Il bondit de sa chaise, la renversant au passage et se lança à la poursuite de ce timbré, il ne lui fallut pas longtemps pour lui mettre la main dessus et récupérer ce qui lui appartenait mais il ne s’arrêta pas là, hors de lui, il se mit à frapper l’homme à coups de poings puis à coups de pieds, hurlant et grognant comme un animal avant que plusieurs mains ne l’agrippent et ne l’éloignent pour lui injecter une double dose de tranquillisant. C’était désormais son quotidien et autant dire que ça puait littéralement la merde !

Rah Alexander, j'adore. Bienvenue et merci de ton inscription !

Gnaaaaaaaaaaaaah. On va rp ensemble à nouveau !!! C'trop bien.
Il me fait peur Alex sur ta ban.
Bienvenue au juste.

Bibiche > Ouiiiiiiii, depuis le temps Ca va sentir le renfermé dans notre premier topic je crois MDR
C'est parce que mon perso va faire peur Je ne sais pas faire les gentils XD

Merci les filles pour l'accueil Oui Alexander ou un Dieu vivant

J'te jure, j'ai déjà les yeux qui piquent tellement il me fait flipper. Ca va être drôle le rp ensemble. xD M'attaque pas. Je nettoie juste le vomi moi. Faut attaquer les psy, pas les infirmières.

Ce sera pire quand il recommencera à faire des siennes Il ne fera pas la différence entre infirmière et psys Et puis elle pourrait aimer la manière dont il va l'attaquer ...
J'ai hâte

... ou pas.
M'en fiche, tu m'attaques, tu passes un sale quart d'heure. J'ai des relations dans l'asile. (et j'ai un fouet)

Han ne me parle pas de fouet ça va me donner des idées et envie de chercher la petite bête (cette expression est ignoble XD)


Merci Jagger Gif très sexy soit dit en passant XD

Bienvenue
Oh, un peu effrayant le monsieur. June va être contente d'être planquée derrière son bureau XD

Merci
Oh il ne mord pas toujours XD

Je pense avoir terminé ma fiche J'espère que ça ira

Tu crois que c'est comme ça que je vais avoir moins peur de lui ?
Il me terrifie bordel. Ca va donner en rp. xD J'vais rejoindre June sous sa cachette. Et il touche pas à mes fesses. Vade retro le vieux fantasme de l'infirmière.
Sinon, merveilleuse fiche. J'avais oublié tellement c'était agréable de lire tes rp. J'aime ton perso (même s'il me fait peur). J'aime sa relation avec Rosa (même si elle a pas assuré). Et j'aime ce qu'il devient après le drame. Son papa a pas tort ...
VALIDE of course !

Mais oui regarde, c'est un grand nounours tout gentil, tout meugnon XD
Roooo un petite pincement? Même pas? Bon bon ...
Merci ma biche C'est plus court que ce que je peux faire habituellement mais je voulais absolument terminer ma fiche ce week-end

MERCIIIIIIIIIII

Je te réserve pour un topic. (mais m'attaque pas )

Je vais essayer mais je ne promets rien

Prépares en deux ou trois, juste au cas où XD