MENTAL DEFECTIVES PSYCHOSIS™
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 Just breath -- LIBRE

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Dylan K. Grimes
FLASH & CUTThe ABC of growing up
Dylan K. Grimes

♣ Copyright : © Sway

» About You
♣ Vos relations:
♣ Votre Avatar: Shenae Grimes

Just breath -- LIBRE Vide
MessageSujet: Just breath -- LIBRE   Just breath -- LIBRE EmptyVen 12 Nov - 4:25

Just breath -- LIBRE Normal_PDVD_090

      Ce réveil, Dylan n'en pouvait plus ! Les talons en bois des infirmières qui résonnent sur le carrelage, les grincements et claquement des lourdes portes en fer, les premiers cris et hurlements, les voix rauques, les ordres, la tournée des pilules, le couinement des chariots, et puis cette sirène ... bon sang ce que cette sirène de lever pouvait la rendre folle !! La mâchoire serrée, le regard noir et déjà habillée, Dylan passa la tête par sa porte que l'on venait de déverrouiller sans un mot. A gauche, Irène, la plus désagréable de toutes les nurses faisait sa tournée. Il ne lui restait plus que 5 ou 6 chambres avant d'atteindre celle de notre mademoiselle Grimes. A droite, ... Louise venait de terminer d'ouvrir les portes des patients et s'éclipsa un court instant par une porte du personnel. A rapide nouveau coup d'oeil sur Irène et Dylan attendit ... attendit le moment où l'un de ses compagnons de galère ferrait un cinéma pour ne pas avaler ses médoc. Cela arrivait tous les jours, ça devait arriver, parce qu'aujourd'hui, hors de question de gober quoi que se soit ou de finir en isolement pour comportement perturbateur.

      Ca y était ! A deux chambre de la sienne, Irène tomba sur un réfractaire. Son attention baissa l'espace d'un instant, assez pour que Dylan se faufilent dans la cage d'escalier de l'étage. Les renforts n'allaient pas tarder et Dieu seul savaient s'ils allaient tous prendre l'ascenseur ou non, Dylan devait donc faire vite ! Les secondes étaient comptées et notre miss était devenue une experte dans le calcul de ses dernières, comment éviter ceci, comment éviter cela, passer outre tel docteur ou tel psychiatre. Elle passait son temps à analyser, tester, compter. Tout lui servait toujours bien un jour, c'était l'avantage avec les médecins ... des créatures tant et si bien accrochées aux règlements, horaires et habitudes, qu'ils en devenaient prévisibles. Cela dit, il devenait de plus en plus rude à Dylan de feinter le personnel. Son cas était sous surveillance et ses faits et gestes étudier comme un animal en cage. Il est vrai qu'elle en avait fait de belles. Elle faisait fièrement partie des plus perturbatrice : rebelle, fugueuse, agressive parfois et imprévisible. Mais ce matin, ce n'était pas le diable au corps qu'elle échappa à l'équipe. Non pas aujourd'hui. Elle avait simplement besoin de respirer, prendre l'air, s'entendre penser comme autrefois. Juste une petite sortie, rien de plus, seule. Si simple et pourtant si précieux en cet endroit où jamais vous n'êtes seule.

      Elle dévala les marches quatre à quatre, trottina dans les couloirs, passa plusieurs portes, évita l'équipe de nuit qui changeait de service et atterrit enfin hors de l'enceinte intérieure du bâtiment. Le jardin était aménagé et entretenu comme le ferrait une femme au foyer désespérée dans une veine tentative de camoufler la réelle misère qui ronge sa vie. Les fleurs avaient beau être les plus belles que Dylan n'avait jamais vu, l'herbe la plus verte et les buissons les mieux taillés, tout ici criait désespoir. Le vent caressa sa peau, souleva ses cheveux mais tout ce que pouvait apercevoir notre jeune femme n'étaient autres que cette masse de patients. Elle avait pensé que si tot, l'endroit serait vide, mais il fallait croire que jamais ici la paix ne pouvait régner. Son regard se fixa sur les cerveaux lobotomisés, les âmes livides, les accro aux médocs ... Leurs démarches étaient lentes, hésitantes, leurs regards secs, rouges ... Des zombies ! Bon sang ils avaient tous la gueule et le coeur de zombies. Elle avança, se tourna, se retourna, couru plus loin, même chose, plus loin encore, les même monstres, à sa gauche, à sa droite, partout jusqu'au mur de pierre qui les séparait tous de la civilisation. Sa respiration haletante, les battements de son coeur s'accélérèrent. Non, pas maintenant, elle voulait juste prendre l'air, prendre l'air !! Ses pensées se mirent à fuser dans sa tête, la parano n'était pas loin. Dans un dernier effort d'échapper à cette matinée de folie, Dylan traversa le jardin, passa sous le petit pont de bois et rejoint la grille donnant sur le parking. Ce dernier, interdit aux patients étaient sombre, vide, calme. Dylan se mordit la lèvre inférieur, hésita un court instant avant d'escalader le haut grillage. Son agilité et son poids plume furent un atout. Elle atterrit très rapidement de l'autre côté dans un saut plus ou moins bien rattrapé ... Elle avait beaucoup de force depuis son arrivée et ses jambes étaient plus fébrile qu'elles ne l'étaient auparavant.

      Une fois redressée, elle couru sans vraiment réfléchir, zigzagua entre les voitures endormies et fini par trouver son endroit. Un courant d'air balayait le coin plongé dans l'obscurité où elle s'arrêta. Elle se laissa glisser le long du mur, à moitié camouflée par le lieu, le manque de lumière et la voiture derrière laquelle elle était assise, elle inspira profondément. Elle répéta le mouvement plusieurs fois avant de ramener ses genoux contre sa poitrine et d'enfuir son visage dans ses mains. Se calmer, il fallait se calmer, profiter un court instant du moment avant que l'équipe ne déboule. Si seulement ... si seulement ...
Revenir en haut Aller en bas
 

Just breath -- LIBRE

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
MENTAL DEFECTIVES PSYCHOSIS™ :: L'ASILE.  :: EXTERIEUR. :: Le parking.-